Plan ministériel 2025-2026 de la Régie de l’énergie du Canada
Sur cette page
- Message du président du conseil d’administration
- Message de la présidente directrice générale
- Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes
- Dépenses et ressources humaines prévues
- Renseignements ministériels
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Définitions
Message du président du conseil d’administration

George Vegh
Président du conseil d’administration
Au nom du conseil d’administration de la Régie de l’énergie du Canada, je suis fier de présenter notre Plan ministériel 2025-2026. Il décrit les principales activités auxquelles la Régie s’attellera compte tenu des visées de son plan stratégique 2024-2027, approuvé par le conseil plus tôt cette année.
Le nouveau plan stratégique prend en compte la transformation du milieu et du contexte dans lesquels la Régie évolue. La transition du secteur énergétique se poursuit et l’organisme est déterminé à s’inscrire dans ce mouvement, tout en mettant en œuvre de façon significative la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (« Déclaration des Nations Unies ») sans oublier son rôle de soutien en vue d’une plus grande compétitivité. Il prend très au sérieux ses responsabilités en matière de sécurité et de réglementation économique, qui consistent à veiller à l’acheminement sécuritaire et efficace d’énergie partout au pays. Il est essentiel de faire preuve d’excellence et de se doter d’une politique bien adaptée pour tisser des liens de confiance toujours plus solides par rapport au travail accompli.
Notre plan stratégique 2024-2027 constitue une expression claire de notre mission, qui est au cœur de tout ce que nous faisons et découle directement de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie (« LRCE »).Notre vision, pour sa part, balise le chemin à emprunter afin d’arriver à destination. Quant à nos quatre priorités stratégiques, interreliées, elles définissent sans ambigüités notre mode opératoire, guidé par cette vision. Nous cherchons à inspirer un sentiment de confiance dans le travail accompli à titre d’organisme national de réglementation de l’énergie au Canada. Nous ferons progresser la Réconciliation et la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.Nous améliorerons la compétitivité du Canada à l’échelle mondiale grâce à l’excellence en matière de réglementation. De plus, nous partagerons des renseignements importants sur l’énergie devant faciliter l’un des plus importants changements de l’ère moderne dans cette sphère et nous adapterons nos pratiques, processus et cadres réglementaires en préparation pour l’avenir énergétique qui se dessine à l’horizon.
Notre plan est audacieux, ambitieux et pleinement intégré à notre objectif, au quotidien, qui consiste à protéger les Canadiens, leur mode de vie et leur environnement. Nous nous efforçons grandement de faire en sorte que la Régie dispose de l’expertise, des partenariats, des connaissances et des politiques nécessaires pour réglementer l’énergie au Canada, maintenant et à l’avenir, en reconnaissant la transition entreprise par notre filière énergétique en vue d’une empreinte carbone moindre.
Durant l’élaboration du plan stratégique 2024-2027, nous avons également travaillé en étroite collaboration avec le Comité consultatif autochtone de la Régie. Le Comité nous fournit des conseils ciblés sur la façon de faire progresser la Réconciliation et de tisser de nouveaux liens avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis aux quatre coins du pays.
Bien que nos rôles respectifs soient distincts, une fois réunies, notre expérience et nos connaissances sont essentielles à notre processus de planification. Je remercie donc de leur collaboration et de leur soutien tous ceux qui ont pris part à ce processus.
Notre plan stratégique 2024-2027 est principalement axé sur l’engagement pris à l’endroit des valeurs et principes directeurs de la Régie et suit la voie vers la Réconciliation qu’elle a tracée. Nous savons que nous sommes entièrement redevables aux efforts de notre personnel, talentueux et compétent, ainsi qu’aux partenariats et à la collaboration avec les titulaires de droits, les parties prenantes et le secteur réglementé.
Au nom du conseil d’administration, je tiens à exprimer mon optimisme par rapport à l’année qui s’annonce et l’émoi qu’elle suscite.
George Vegh
Président
Conseil d’administration de la Régie de l’énergie du Canada
Message de la présidente directrice générale

Tracy Sletto
Présidente-directrice générale
C’est un honneur pour moi de diriger les efforts de la Régie de l’énergie du Canada en vue de la concrétisation du Plan ministériel 2025-2026. Ce plan met en lumière la façon dont la Régie réglementera les infrastructures énergétiques de manière à prévenir les préjudices et à veiller que l’énergie soit acheminée de manière sécuritaire, fiable, concurrentielle et durable sur le plan de l’environnement, au Canada comme ailleurs dans le monde, maintenant et au fil de la transition énergétique.
Dans ce monde de l’énergie où il évolue, notre organisme réglemente à la fois le volet de la sécurité et celui de l’économie en plus d’être chargé de fournir de manière accessible de l’information neutre en temps opportun. Ce sont des oléoducs, gazoducs et productoducs divers d’une longueur totale supérieure à 71 000 kilomètres, ainsi que des lignes de transport d’électricité sur une distance de plus de 1 600 kilomètres, tous interprovinciaux ou internationaux, qui relèvent de sa compétence. Nous sommes l’organisme national de réglementation de l’énergie au Canada depuis 1959, mais la carte de ce que nous réglementions alors est fort différente de celle de l’infrastructure de notre ressort aujourd’hui. Cependant, l’essentiel de ce que nous accomplissons n’a pas changé à la base.
Au cœur même de tout le travail accompli on retrouve un engagement profond à l’égard de la sécurité et de la prévention des préjudices sous toutes leurs formes, tout en permettant la construction et l’exploitation d’infrastructures énergétiques d’une telle manière qu’elles profitent aux Canadiens. Nos responsabilités essentielles comprennent la surveillance de la sécurité et de l’environnement, le processus décisionnel, l’information sur l’énergie et la mobilisation. Nous sommes guidés dans ce travail par le nouveau plan stratégique 2024-2027 de la Régie, qui présente une vision audacieuses et des priorités à l’avenant.
Chaque jour, des gens de partout dans le monde font des choix variés dans le contexte de l’une des plus importantes transitions énergétiques de notre époque. La façon dont nous produisons et consommons l’énergie change. Tout cela aura sans aucun doute des répercussions sur les modes de transport de cette énergie partout au pays comme à l’étranger. En raison de l’évolution rapide des marchés de l’énergie et des politiques climatiques, au Canada et ailleurs dans le monde, des analyses des plus récentes tendances énergétiques sont plus que jamais nécessaires. Dans ce contexte, la Régie demeure une source fiable d’analyses spécialisées opportunes et fondées sur des faits auxquelles les Canadiens, peuples autochtones, sociétés réglementées, parties prenantes et décideurs peuvent recourir pour bien s’y retrouver dans un paysage aux horizons chambardés. De plus, la neutralité de telles analyses spécialisées permet à tous de participer en toute connaissance de cause aux conversations sur l’énergie au pays.
Alors que le secteur de l’énergie se transforme, nous comprenons que nous devons suivre le courant. La carte de ce que nous réglementerons en 2050 ne sera pas, elle non plus, la même qu’aujourd’hui. En 2025-2026, nous poursuivrons notre travail dans l’optique de la transition énergétique annoncée, notamment en menant des recherches quant au rôle que devrait alors jouer l’organisme, en actualisant nos cadres de réglementation, puis en effectuant une analyse de l’effectif à l’interne afin de déterminer les aptitudes et les compétences requises à la Régie dans un tel contexte. Cette analyse sera intégrée à une stratégie des personnes tout ce qu’il y a de moderne qui définira les activités et les initiatives voulues pour profiter d’un effectif mobilisé entièrement habilité.
Nous comprenons l’importance d’un régime de réglementation efficace qui assure la sécurité et la protection de l’environnement, tout en offrant à l’industrie, aux parties prenantes, aux détenteurs de droits comme à l’ensemble des Canadiens des processus décisionnels transparents et prévisibles. Nous devons y parvenir de manière efficace dans le respect de points de vue divergents et de multiples visions du monde. Au cours de l’année qui s’annonce, nous ferons la promotion de nos initiatives visant à accroître l’efficacité des processus réglementaires tout en continuant de nous acquitter de mieux en mieux de nos responsabilités en matière de mobilisation et de consultation.
Les infrastructures énergétiques ont une incidence sur les terres et la vie des gens à proximité, notamment sur les territoires traditionnels et les droits des Premières Nations, Inuits et Métis. Nous sommes déterminés à faire les choses différemment en créant un espace réservé aux voix et perspectives autochtones. Nous savons aussi que nous avons encore beaucoup à apprendre, ce qui fait qu’expertise et humilité vont de pair à la Régie. Nous poursuivrons notre travail découlant de la mesure 34 du Plan d’action relatif à la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (« plan d’action relatif à la Déclaration des Nations Unies »), un engagement à consulter les Premières Nations, Inuits et Métis, puis à collaborer avec ces communautés pour élargir leur participation aux affaires de la Régie et leur permettre d’exercer les pouvoirs fédéraux dans le contexte de projets réglementés par l’organisme.
Notre programme pour la prochaine année est ambitieux. Nous savons que ce travail sera difficile, mais n’avons aucun doute que nous serons à la hauteur de la tâche. L’effort collectif, fruit d’une culture de travail forte et positive, est gage de notre succès. L’année à venir promet d’offrir de nouvelles possibilités et je suis emballée par ce qui nous attend.
Tracy Sletto
Présidente-directrice générale
Régie de l’énergie du Canada
Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes :
- Responsabilité essentielle 1 : Processus décisionnel
- Responsabilité essentielle 2 : Surveillance de la sécurité et de l’environnement
- Responsabilité essentielle 3 : Mobilisation
- Responsabilité essentielle 4 : Information sur l’énergie
- Services internes
Responsabilité essentielle 1 : Processus décisionnel
Dans la présente section
DescriptionNote de bas de page 1
Rendre des décisions ou formuler des recommandations à l’intention du gouverneur en conseil à l’égard de demandes, ce qui comprend la réalisation d’évaluations d’impact, au moyen de processus justes, transparents, rapides et accessibles. Les demandes concernent des pipelines et des installations connexes, des lignes internationales de transport d’électricité, l’énergie renouvelable extracôtière, les droits et tarifs, la résolution des différends concernant l’indemnisation, les exportations et les importations d’énergie, l’exploration pétrolière et gazière et le forage dans certaines zones situées dans le Nord et au large des côtes du Canada.
Répercussions sur la qualité de vie
La responsabilité essentielle en matière de processus décisionnel est associée aux domaines ou indicateurs de qualité de vie suivent.
- Environnement : Dans les demandes qu’elles présentent à la Régie, les sociétés fournissent de l’information sur les effets environnementaux des projets envisagés. La Commission de la Régie examine ces effets, entre autres éléments, avant de rendre une décision ou une recommandation approuvant ou rejetant une demande.
Le Guide de dépôt de la Régie renferme aussi des lignes directrices supplémentaires qui procurent aux promoteurs de projets un contexte additionnel sur les émissions de gaz à effet de serre (« GES ») et l’évaluation des changements climatiques pour les projets relevant de la Régie. Ces lignes directrices se rattachent aux indicateurs d’adaptation aux changements climatiquesNote de bas de page 2, et des émissions de gaz à effet de serre. - Société : Tout au long du processus décisionnel touchant un projet envisagé, la Commission évalue les effets liés à l’indicateur Perceptions positives de la diversité. Ce mandat est énoncé dans le préambule de la LRCE, qui établit que la Régie devrait refléter et respecter la diversité canadienne, notamment en ce qui a trait aux peuples autochtones du Canada, à la diversité régionale et au caractère bilingue de la population. Plus précisément, nos processus décisionnels sont menés de manière à intégrer les considérations relatives aux droits de la personne, au respect de la loi, à l’égalité des sexes, à l’utilisation des langues officielles du Canada et au respect de la culture autochtone.
- Prospérité : Les processus décisionnels de la Régie visent à rendre des décisions cohérentes et opportunes sur les projets énergétiques envisagés. Le préambule de la LRCE précise que le mandat de la Régie consiste à accroître la compétitivité mondiale du Canada par la mise en place d’un système qui permet de prendre des décisions prévisibles et opportunes qui rassurent les investisseurs et les intervenants, favorisent l’innovation et permettent de mettre sur pied des projets judicieux qui génèrent des emplois pour les Canadiens. Cela correspond directement à l’indicateur Productivité.
- Saine gouvernance : Les processus de réglementation de la Régie continuent d’évoluer vers un débat plus large sur les effets, notamment la prise en compte et la protection respectueuses, cohérentes et efficaces du savoir autochtone. Ce débat s’accorde avec l’indicateur de qualité de vie de l’autodétermination des Autochtones, plus particulièrement la mobilisation directe des peuples autochtones.
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour processus décisionnels. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des décisions arbitrales infirmées lors d’un appel judiciaire fondé sur l’équité procédurale. |
2021-2022 : 0 % 2022-2023 : 0 % 2023-2024 : 0 % |
Exactement 0 % |
Mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des décisions arbitrales et des recommandations respectant les délais prescrits par la loi et les normes de service. |
2021-2022 : 83 % 2022-2023 : 100 % 2023-2024 : 100 % |
Exactement 100 % |
Mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des participants sondés qui affirment que les processus décisionnels sont transparents. |
2021-2022 : 89 % 2022-2023 : 83 % 2023-2024 : 85 % |
Au moins 75 % |
Mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des prestataires du programme d’aide financière sondés qui affirment que les fonds reçus leur ont permis de participer au processus décisionnel. |
2021-2022 : 94 % 2022-2023 : 94 % 2023-2024 : 95 % |
Au moins 90 % |
Mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de la Régie figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement au processus décisionnel en 2025-2026.
Les processus décisionnels sont justes.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Règles de pratique et de procédureNote de bas de page 3
En 2025-2026, la Régie de l’énergie du Canada finalisera les mises à jour des Règles de pratique et de procédure à l’appui de processus équitables et accessibles. Les échanges découlant de la mobilisation lancée en 2024-2025 ont permis d’orienter ce travail. La nouvelle mouture tiendra compte de la structure de gouvernance propre à la Régie et officialisera les pratiques, processus et termes maintenant employés, qui ont évolué depuis l’adoption des Règles de pratique et de procédure de l’Office national de l’énergie en 1995. - Règlement des différends
Le processus de règlement des différends joue un rôle essentiel dans la réalisation du mandat de la Régie, qui consiste à assurer un équilibre entre les intérêts de tous les Canadiens en matière de gestion des pipelines et de mise en valeur des ressources énergétiques. En 2025-2026, l’organisme continuera de proposer cette façon de procéder pour aider les parties à trouver une solution à leurs problèmes en dehors des processus décisionnels de la Commission de la Régie de l’énergie du Canada.
Les processus décisionnels sont rapides.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Processus d’examen rapide
En 2025-2026, la Régie adoptera un processus d’examen rapide fondé sur le risque visant à simplifier l’évaluation des demandes où celui-ci est faible tout en maintenant la qualité et la rigueur des examens. Cette stratégie, adoptée à la lumière des échanges qui ont eu lieu dans le cadre d’activités de mobilisation des peuples autochtones et des parties prenantes tout au long de 2024-2025, sera affinée par l’analyse des données historiques, la rétroaction de l’industrie et les pratiques exemplaires en réglementation. Le processus sera à l’origine d’approbations réglementaires prévisibles, efficaces et opportunes pour les projets à faible risque. - Détermination du caractère complet des demandes
Fidèle à sa quête d’excellence en matière de réglementation, ainsi qu’à l’amélioration de la rapidité et de l’efficacité des processus de réglementation, la Commission de la Régie de l’énergie du Canada a réduit, en 2024-2025, le temps qu’il lui fallait pour traiter les demandes visant de petits projets d’infrastructure, ce qui permettra aux évaluations de commencer plus tôt.
La Commission, avec le soutien du personnel, a lancé une initiative dans le cadre de laquelle l’évaluation des demandes courantes a pu commencer dans les 30 jours suivant le dépôt de celles-ci, comparativement à une moyenne de 90 jours dans le passé. Au cours de l’exercice 2025-2026, la Commission intégrera d’autres gains d’efficacité afin d’appuyer la prise de décisions en temps opportun, en mettant l’accent sur une plus grande efficacité dans son évaluation des projets pipeliniers de grande envergure.
Les processus décisionnels sont transparents.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Coordination des consultations de la CouronneNote de bas de page 4
Dans le cadre de son rôle de coordonnateur des consultations de la Couronne pour les processus décisionnels de la Commission de la Régie de l’énergie du Canada, l’organisme adopte des approches novatrices et culturellement appropriées pour les échanges supplémentaires qu’elle peut avoir avec les gouvernements, organisations et communautés des Premières Nations, Inuits et Métis. Cela va dans le sens des engagements du gouvernement du Canada à l’égard de son obligation de consulter et de prendre les mesures d’accommodement voulues conformément à la Déclaration des Nations Unies. Au cours du prochain exercice, la Régie continuera de tisser des liens avec les peuples autochtones, d’échanger avec les communautés susceptibles d’être touchées par certains projets de son ressort et de mettre en place des processus de consultation constructifs qui respectent le caractère unique des Premières Nations, Inuits et Métis en présence. - Mise à jour des guides de dépôtNote de bas de page 5
La Régie continuera de mettre à jour ses guides de dépôt à l’intention des promoteurs de façon que les attentes soient clairement énoncées quant à ce que doit contenir une demande complète en vue d’un processus réglementaire rapide et prévisible. Au cours de l’exercice qui s’annonce, la Régie mettra la dernière main à la mise à jour des sections sur l’évaluation environnementale et socioéconomique ainsi que sur les questions foncières des deux guides (général et pour les projets de lignes de transport d’électricité), conformément à un des engagements pris dans le plan d’action relatif à la Déclaration des Nations Unies. Plus précisément, il s’agit de la mesure 34 qui appelle à des modifications pour intégrer des éléments précis du savoir local des peuples autochtones tout en appuyant l’action menée afin de prévenir et de contrer les effets sur les droits ou intérêts des Autochtones. Les mises à jour seront apportées à la suite d’échanges avec les parties prenantes et les peuples autochtones dans le cadre d’un processus de mobilisation pluriannuel autour des guides, mais aussi du Règlement de la Régie canadienne de l’énergie sur les pipelines terrestres (« RPT »).
Les processus décisionnels sont accessibles.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Mobilisation précoceNote de bas de page 6
La Régie mène des activités tout au long des processus décisionnels et continuera d’accorder la priorité à la mobilisation précoce auprès des parties prenantes touchées, du public et des communautés autochtones susceptibles d’être touchées pour certains types de demandes. De plus, reconnaissant l’importance de l’inclusivité d’une telle mobilisation, elle a prévu évaluer l’efficacité de ses processus dans ce contexte. L’évaluation devrait accroître la transparence ainsi que l’accessibilité en faisant ressortir les forces et les points à améliorer de tels processus à l’heure actuelle.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 5 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement au processus décisionnel
Ressources |
Prévues |
---|---|
Dépenses | 27 148 413 $ |
Équivalents temps plein |
117,3 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de la Régie se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- Les alinéas 183(2)c), 262(2)c) et 298(3)c) de la LRCE énonce les facteurs d’analyse comparative entre les sexes Plus (« ACS Plus ») dont la Commission doit tenir compte au moment de faire des recommandations au ministre, comme les effets sur la santé et ceux de nature sociale ou économique, notamment en ce qui a trait à l’interaction du sexe et du genre avec d’autres facteurs identitaires. La Régie a publié des lignes directrices sur les dépôts qui traitaient des exigences relatives à l’ACS Plus et son personnel formé en la matière examine les demandes dans ce contexte. Les mises à jour de ces lignes directrices prendront en compte les commentaires qui seront formulés lors des activités de mobilisation sur les guides de dépôt et le RPT.
- Les spécialistes techniques et des questions socioéconomiques, chefs techniques, gestionnaires d’audience et conseillers en processus de la Régie veillent à ce que les activités de mobilisation précoce, les services de règlement des différends et les processus décisionnels de la Commission (notamment les séances de présentation du savoir autochtone) soient accessibles à différents groupes, dont les femmes, les hommes, les personnes de diverses identités de genre et les Canadiens sous-représentés.
Innovation
- En 2024-2025, le Régie a lancé la première version pilote d’un portail de la Régie. Il s’agit d’un point d’accès sécurisé et intégré menant aux outils liés au processus décisionnel de la Régie qui s’ouvrira éventuellement sur toutes les facettes du cycle de vie des installations qu’elle réglemente. En 2025-2026, l’organisme continuera de travailler à ce portail en s’inspirant de ce qui a été fait à ce jour avec le tableau de bord des demandes afin de permettre aux demandeurs de suivre celles-ci après leur dépôt. Le tableau de bord améliore l’accès à des données et à des renseignements fiables qui permettent de prendre des décisions plus éclairées, de renforcer la transparence des processus et leur efficacité en plus de favoriser une participation plus significative de tous les participants. Le portail de la Régie pour sa part améliorera en outre la transparence et la confiance dans ses processus décisionnels.
Répertoire des programmes
Processus décisionnel est appuyée par les programmes suivants :
- Demandes relatives aux infrastructures, aux droits et aux exportations
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour processus décisionnel se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Responsabilité essentielle 2 : Surveillance de la sécurité et de l’environnement
Dans la présente section
Description
Fixer des attentes réglementaires pour les sociétés réglementées et veiller à l’exécution tout le long du cycle de vie des activités liées à l’énergie – de la construction à l’exploitation, puis à la cessation d’exploitation. Les activités concernent des pipelines et des installations connexes, des lignes internationales de transport d’électricité, l’énergie renouvelable extracôtière, les droits et tarifs, les exportations et les importations d’énergie, l’exploration pétrolière et gazière et le forage dans certaines zones situées dans le Nord et au large des côtes du Canada.
Répercussions sur la qualité de vie
La responsabilité essentielle en matière de surveillance de la sécurité et de l’environnement est associée aux domaines ou indicateurs de qualité de vie suivent.
- Environnement : En sa qualité d’organisme de réglementation de la sécurité, la Régie exige des sociétés qu’elles respectent des normes environnementales. Ces normes protègent l’eau, l’air, les habitats, les animaux, les plantes et les terres agricoles tout au long du cycle de vie des pipelines ou des lignes internationales de transport d’électricité, notamment en cas de catastrophe naturelle ou en présence de situations d’urgence. Les indicateurs de la qualité de vie du sous-domaine de l’intégrité écologique et gérance de l’environnement, comme les aires conservées, l’indice des espèces canadiennes, la qualité de l’eau des cours d’eau canadiens et les écosystèmes côtiers et marins, sont alignés sur la responsabilité essentielle en matière de surveillance de la sécurité et de l’environnement du cadre ministériel des résultats, qui vise à prévenir les préjudices aux personnes et les dommages à l’environnement tout au long du cycle de vie des activités liées à l’énergie.
- Société : L’engagement de la Régie à accroître la participation des Autochtones à ses activités de surveillance de la sécurité et de l’environnement est conforme à l’indicateur Sentiment de fierté/d’appartenance au Canada, notamment en reconnaissant l’importance des pratiques et traditions culturelles autochtones dans le cadre de ses activités de surveillance. Cela comprend la recherche de moyens d’intégrer de façon significative la prise en compte des effets socioéconomiques dans le cadre de réglementation et les activités de surveillance de la Régie. Ce mandat est énoncé dans le préambule de la LRCE, qui établit que la Régie devrait refléter et respecter la diversité canadienne, notamment en ce qui a trait aux peuples autochtones du Canada, à la diversité régionale et au caractère bilingue de la population.
- Saine gouvernance : La Régie intègre les perspectives autochtones à ses programmes de surveillance et à toutes les étapes du cycle de vie des pipelines. Le travail qu’elle accomplit dans le cadre de la responsabilité essentielle en matière de surveillance de la sécurité et de l’environnement est en phase avec l’indicateur de l’autodétermination des Autochtones. Le travail effectué en collaboration avec les peuples autochtones pour améliorer le cadre de réglementation permettra à la Régie de continuer à transformer son approche de réglementation. Ces efforts appuient l’atteinte des objectifs de la Déclaration des Nations Unies et réduisent l’inégalité des résultats pour les peuples autochtones.
Dans le cadre de cette responsabilité essentielle, la Régie s’attend également à ce que les sociétés réglementées mènent des activités de mobilisation et de consultation d’une manière qui respecte les droits et les intérêts des peuples autochtones. Elle communique ses exigences aux sociétés et leur fournit des lignes directrices et des pratiques exemplaires à cet égard.
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour surveillance de la sécurité et de l’environnement. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Nombre de blessures graves et de décès touchant des infrastructures réglementées. |
2021-22 : 22Note de tableau a 2022-23 : 21Note de tableau a 2023-24 : 9Note de tableau a |
Exactement 0 |
March 2026 |
Nombre d’incidents touchant des infrastructures réglementées qui causent des préjudices à l’environnement. |
2021-22 : 20Note de tableau a 2022-23 : 28Note de tableau a 2023-24 : 26Note de tableau a |
Exactement 0 |
March 2026 |
Pourcentage des activités non autorisées touchant des infrastructures réglementées impliquant des récidivistes. |
2021-22 : 10 2022-23 : 16Note de tableau a 2023-24 : 11 |
Au plus 15 % |
March 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de la Régie figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à la surveillance de la sécurité et de l’environnement en 2025-2026.
Les blessures aux personnes et les dommages à l’environnement tout au long du cycle de vie des activités liées à l’énergie sont prévenus.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Activités de vérification de la conformité
En 2025-2026, la Régie continuera de se concentrer sur les activités de vérification de la conformité aux exigences réglementaires, y compris celles liées à la construction, au fonctionnement des installations, à la cessation de leur exploitation ou à la désaffectation d’infrastructures, ainsi que sur la surveillance des rapports financiers. Toujours en 2025-2026, comme plusieurs grands projets atteignent les étapes de la post-construction et de l’exploitation, la surveillance exercée portera principalement sur les activités de post-construction justement et de remise en état, de préparation aux situations d’urgence et de prévention des dommages. À cette fin, l’organisme effectuera notamment des inspections, des audits et des visites sur place. Lorsqu’une situation de non-conformité est relevée, la Régie a le pouvoir de prendre diverses mesures d’exécution comme l’imposition de sanctions administratives pécuniaires, la délivrance d’une ordonnance de conformité ou la suspension des activités dans le but d’amener les entreprises à corriger la situation en question pour assurer la sécurité et la protection de l’environnement. - Surveillance autochtone
La collaboration avec les peuples autochtones pendant la surveillance de la construction demeurera au cœur des efforts de Réconciliation de la Régie. L’organisme continuera ainsi d’apporter son soutien aux surveillants autochtones en leur donnant les moyens de faire valoir les perspectives de leurs peuples pour mieux les intégrer à son travail et améliorer ses propres outils de surveillance. En post-construction, la collaboration avec les comités consultatifs et de surveillance autochtone demeure importante puisqu’elle permet d’assurer la protection des sites d’importance pour les Autochtones pendant les activités de remise en état des terres. La Régie continuera parallèlement d’adapter ses processus de planification de la conformité pour mieux rendre compte des priorités des peuples autochtones et résoudre les questions socioéconomiques propres à la construction d’installations pipelinières. - Culture de sécurité et sûreté
La Régie fera la promotion de la culture de sécurité en continuant d’organiser des ateliers ciblant l’industrie et de collaborer avec d’autres organismes de réglementation au Canada, aux États-Unis et à l’étranger, le tout dans le but de mettre en commun apprentissages et approches tout en favorisant l’élargissement du champ de connaissances par le truchement de son portail sur cette question. Elle continuera aussi de relever les attentes et d’améliorer la surveillance de la conformité en matière de cybersécurité comme de sécurité des processus. - Gestion des urgences
La Régie dirigera des initiatives stratégiques visant à améliorer les systèmes de gestion des urgences, auxquelles elle prendra une part active, en plus de promouvoir l’amélioration continue de la préparation des interventions par les sociétés réglementées, les premiers intervenants et les différents services alors appelés sur place, les peuples autochtones et les autres collectivités susceptibles de devoir jouer un rôle ou d’être touchées par une telle situation. À court terme, l’accent sera mis sur une diffusion à plus grande échelle du programme de protection civile et d’intervention en cas d’urgence des sociétés réglementées ainsi que sur une participation autochtone élargie aux activités de surveillance de la gestion des urgences menées par la Régie. - Améliorations de processus
En 2025-2026, la mobiliser des sociétés, organismes de réglementation et parties prenantes de l’extérieur se poursuivra dans le cadre d’ateliers organisés par la Régie ou d’autres activités visant à mettre en lumière les problèmes, lacunes et occasions qui se présentent à tous. Les domaines ainsi abordés pourront être la culture de sécurité, la sécurité et la prévention des dommages, ainsi que l’intégrité des pipelines. Les tendances discernées pendant les activités de surveillance de la Régie ainsi que les données, notamment sur les incidents, les activités non autorisées et les rapports des sociétés, seront continuellement évaluées afin d’éclairer le travail de l’organisme et de déterminer les domaines où les entreprises peuvent s’améliorer. Cela mettra aussi en lumière les possibilités qui se présentent quand il s’agit d’évaluer et d’améliorer l’utilisation des différents outils d’exécution dont la Régie dispose à l’intérieur du cadre de conformité qui s’y rattache.
Afin de promouvoir et d’améliorer davantage la sécurité et les résultats, que ce soit dans le domaine de la sécurité ou de celui de l’environnement, la Régie recensera également les divers projets de recherche technique visant à encourager le recours à des méthodes novatrices améliorées en vue d’une intégrité accrue des pipelines, mais aussi pour une planification de la vérification de la conformité et des processus à cet égard qui permettront de mieux gérer les répercussions socioéconomiques. - Programme du cadre de réglementation
En 2025-2026, la Régie poursuivra ce qui a été entrepris et est décrit dans son plan prospectif de la réglementation, qui définit les règlements, documents de réglementation et notes d’orientation que l’organisme prévoit élaborer ou modifier au cours d’une période de trois ans.
La phase deux de la mobilisation autour du RPT a commencé en 2024, ce qui a donné l’occasion aux sociétés réglementées, propriétaires fonciers, communautés autochtones et membres du grand public de soumettre leurs commentaires sur les parties du RPT ou des guides de dépôt pouvant être modifiées. La révision vise à produire un règlement qui assurera le niveau le plus élevé de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement, fera progresser la Réconciliation avec les peuples autochtones, traitera des enjeux de transparence et de participation inclusive, garantira une surveillance prévisible dans les meilleurs délais et encouragera l’innovation.
Au cours de l’exercice à venir, celle-ci ne délaissera pas son initiative pluriannuelle visant à actualiser le RPT afin d’y intégrer le savoir local des peuples autochtones ainsi que leurs lois, politiques, pratiques et protocoles. L’organisme sera ainsi en position de continuer d’explorer les moyens à prendre pour renforcer les mesures de prévention ou de correction des effets négatifs sur les droits et les intérêts des Autochtones, notamment en ce qui a trait aux ressources patrimoniales et aux sites d’importance, dans le sens des engagements qu’il a pris aux termes de la mesure 34 du plan d’action relatif à la Déclaration des Nations Unies. - Coûts estimatifs de la cessation d’exploitation ainsi que mécanismes de prélèvement et de mise de côté de fonds
En 2025-2026, la Régie continuera de faire progresser son programme de financement en vue de la cessation d’exploitation en menant à terme ses évaluations des énoncés de politique et procédure de placement ainsi que des dépôts définitifs en rapport avec les montants de contribution annuelle, pour faire suite à l’examen des coûts estimatifs de la cessation d’exploitation, justement, ainsi que des mécanismes de prélèvement et de mise de côté de fonds de 2021, poursuivra son travail de conformité afin que toutes les sociétés se plient à ces mêmes coûts estimatifs les plus récents, publiés en 2024, puis évaluera les dépôts annuels pour s’assurer que les fonds voulus à cet égard sont disponibles.
- Pipelines orphelins
Afin de maintenir, de rehausser, même, le degré actuel de protection du public et de l’environnement, la Régie continuera d’élaborer puis de mettre en œuvre un ensemble de processus et de marches à suivre pour la reconnaissance, la surveillance, la désignation et la cessation d’exploitation des pipelines orphelins au titre de la LRCE.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 7 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à la surveillance de la sécurité et de l’environnement
Ressources |
Prévues |
---|---|
Dépenses | 30 012 096 $ |
Équivalents temps plein |
145,1 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de la Régie se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- Le programme de vérification de la conformité favorise la collaboration dans l’ensemble de l’organisation afin que soient élaborées des stratégies de réglementation à l’égard de la surveillance des projets tout au long de leur cycle de vie, assurant ainsi que les effets socioéconomiques, dont les répercussions sur les facteurs liés à l’ACS Plus, sont surveillés et gérés efficacement par les sociétés. Cette approche est conforme à la responsabilité essentielle de la surveillance de la sécurité et de l’environnement, qui souligne l’importance d’établir et de faire respecter les attentes en matière de réglementation tout au long du cycle de vie d’un projet, de la planification à la cessation d’exploitation, en passant par sa construction et son utilisation.
- La Régie continuera d’appliquer la lentille de l’ACS Plus à la planification et à la mise en œuvre de son programme de vérification de la conformité, en cherchant des occasions de recueillir et d’utiliser des données intersectionnelles, provenant de parties prenantes autant de l’interne que de l’extérieur, de spécialistes et de peuples autochtones, lors de cette planification. La surveillance de la sécurité et de l’environnement permet de poursuivre l’amélioration du programme de conformité socioéconomique en plus de développer une expertise technique en matière socioéconomique.
- La Régie vérifiera le respect de conditions particulières imposées à des demandeurs à l’égard de questions d’ACS Plus pendant le processus d’examen des demandes.
- L’organisme répondra aux plaintes liées aux questions en rapport avec l’ACS Plus et adaptera le plan de vérification de la conformité pour y inclure de nouvelles activités au besoin.
- La Régie continuera de faire participer des surveillants autochtones à la planification et à l’exécution des activités de vérification de la conformité, ce qui permettra d’inclure des perspectives intersectionnelles dans la définition des domaines d’intérêt à ce chapitre.
- Les ACS Plus menées par la Régie autour de ses projets d’élaboration de règlements sont en conformité avec la Directive du Cabinet sur la réglementation. L’organisme continuera d’évaluer les incidences possibles des changements proposés à un règlement sur les Canadiens appartenant à un groupe identifiable.
- Des termes sans distinction de genre seront employés et privilégiés dans les communications avec le secteur réglementé.
Innovation
- Dans le cadre de sa priorité stratégique qui vise la préparation pour l’avenir énergétique qui se dessine à l’horizon, la Régie se positionnera pour réglementer de possibles projets nouveau genre, comme de transport de combustibles émergents (l’hydrogène par exemple) ou d’autres mettant en cause l’électricité. En outre, elle améliorera ses outils de surveillance réglementaire pour garantir la poursuite des efforts de l’industrie en vue d’une résilience toujours plus grande de l’infrastructure du ressort de la Régie en présence de phénomènes météorologiques extrêmes. À cette fin, l’organisation collaborera avec les sociétés réglementées, le milieu universitaire et d’autres parties prenantes pour s’assurer de répondre aux besoins changeants du secteur énergétique tout en adaptant ses exigences, ses directives et sa capacité quand il s’agit de surveillance, d’évaluation et d’intervention. De plus, en 2024-2025, la Régie a reçu des fonds supplémentaires du Fonds de dépenses d’expérimentation réglementaire du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Ce financement lui permet de proposer un projet pilote de réglementation afin de mettre à l’essai une ébauche de processus de vérification de la conformité tenant compte des nouvelles exigences éventuelles du RPT visant à prévenir et contrer les effets sur les droits ou les intérêts des peuples autochtones. La Régie met ce processus à l’essai en collaboration avec deux sociétés réglementées et deux communautés autochtones susceptibles d’être touchées. Les résultats seront examinés pour en tirer les leçons qui s’imposent puis trouver des occasions d’innover encore plus au niveau de la démarche de surveillance à adopter.
Répertoire des programmes
La surveillance de la sécurité et de l’environnement est appuyée par les programmes suivants :
- Rendement des sociétés
- Gestion des situations d’urgence
- Système de gestion et rendement du secteur
- Cadre de réglementation
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour surveillance de la sécurité et de l’environnement se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Responsabilité essentielle 3 : Mobilisation
Dans la présente section
Description
Mener des activités de mobilisation nationales et régionales auprès des peuples autochtones et des parties prenantes par la forme d’un dialogue ouvert, des questions, d’un partage de points de vue et d’une collaboration. Ces activités portent sur l’ensemble des décisions et des actions qui ont trait au mandat conféré par la loi.
Répercussions sur la qualité de vie
La responsabilité essentielle en matière de mobilisation est associée aux domaines ou indicateurs de qualité de vie suivent.
- Saine gouvernance : Les résultats du programme de mobilisation des Autochtones sont directement en rapport avec l’intégration de leurs perspectives dans le travail de la Régie et l’assurance que les activités menées en ce sens sont significatives pour eux. Ces buts s’inscrivent dans le cadre de l’indicateur de qualité de vie de l’autodétermination des Autochtones.
Les résultats obtenus à l’égard de la responsabilité essentielle de mobilisation – soit que les commentaires des peuples autochtones ou des parties prenantes influent sur les décisions comme sur le travail de la Régie et que les activités de mobilisation sont significatives pour eux – guident les efforts de l’organisme dans ce domaine. - Société : Les activités de mobilisation permettent également de rendre des décisions et d’élaborer des politiques de réglementation fondées sur une meilleure compréhension de la culture et de l’identité, ainsi que sur la cohésion sociale et les relations, ce qui correspond à l’indicateur Sentiment de fierté/d’appartenance au Canada.
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour la mobilisation. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
La preuve que les éléments d’information fournis par les peuples autochtones et les parties prenantes influent sur les décisions et le travail de la Régie de l’énergie du Canada. |
2021-2022 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2021–2022. 2022-2023 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2022–2023. 2023-2024 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2023–2024. |
Témoignage narratif |
Mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage des participants aux activités de mobilisation qui affirment que celle-ci était porteuse de sens. |
2021-2022 : 72 % 2022-2023 : 92 % 2023-2024 : 91 % |
Au moins 75 % |
Mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de la Régie figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à la mobilisation en 2025-2026.
L’apport des peuples autochtones et des parties prenantes influence les décisions et le travail de la Régie de l’énergie du Canada.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
Les activités de mobilisation permettent à la Régie de créer des liens et de cultiver ces relations pour mieux comprendre divers points de vue, intérêts et préoccupations. L’organisme poursuivra son action en vue de la concrétisation de la mesure 34 du plan d’action relatif à la Déclaration des Nations Unies dans le cadre d’une approche plus large à l’échelle du gouvernement pour la mise en œuvre de ce plan. Il s’agit d’adopter, en consultation et en collaboration avec les Premières Nations, Inuits et Métis, toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les initiatives juridiques et réglementaires lancées sont conformes à la déclaration en question, comme l’exige l’article 5 du la plan. Les nouvelles lignes directrices de la Régie permettront à l’organisation d’anticiper l’avenir afin de pouvoir respecter ces exigences dès les premières étapes de la planification et tout au long du processus. - Compétences sur la culture autochtone
La Régie ajoutera aux compétences sur la culture autochtone déjà acquises par ses corps dirigeants et le reste de son personnel par la voie de la formation, de la sensibilisation ainsi que de l’intégration du savoir des Autochtones à ses politiques, pratiques et processus décisionnels. Le personnel de l’organisme mettra ces compétences en pratique pour élargir la capacité décisionnelle des Premières Nations, des Inuits et des Métis à titre de titulaires de droits en fournissant l’information voulue dans le respect de leurs cultures et points de vue tout en créant des espaces où leurs voix peuvent être entendues.
Les peuples autochtones et les parties prenantes fournissent des commentaires indiquant que la mobilisation de la Régie de l’énergie du Canada est porteuse de sens.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Participation aux initiatives de la RégieNote de bas de page 7
La Régie continuera de renforcer les liens de confiance tissés au fil du temps en échangeant avec les peuples autochtones et les parties prenantes, de manière coordonnée et transparente sous le sceau de la collaboration, dans le contexte des initiatives propre au cadre réglementaire comme la révision du RPT ou encore la mise à jour des guides de dépôt de même que des règles de pratique et de procédure.
Les efforts déployés viseront également à faire en sorte que les Canadiens et les peuples autochtones aient confiance en nous quand on parle de transport d’énergie de manière sécuritaire, fiable, concurrentielle et durable sur le plan environnemental. Les activités de mobilisation, adaptées à divers auditoires et différentes communautés, à l’échelle nationale ou régionale, sont toutes guidées par des plans qui mettent l’accent sur l’établissement de relations durables.
La Régie poursuivra son partenariat et sa collaboration avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis dont les communautés ont des intérêts qui convergent avec ceux de l’organisme. Le travail effectué sur une base volontaire devant mener à des ententes de collaboration avec la S’ólh Téméxw Stewardship Alliance et la Nation crie de Samson aidera à favoriser des relations réciproques constructives dans l’optique de l’engagement de l’organisme à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies, en respectant les traités et accords de nation à nation que le Canada a conclus.
De même, la Régie continuera d’échanger avec les gouvernements, organisations et communautés des Premières Nations ou Métis touchés par plusieurs des installations qu’elle réglemente afin de renforcer la participation des peuples autochtones à la surveillance de son travail. Plus précisément, cela comprend la poursuite des travaux des comités consultatifs et de surveillance autochtone, mis sur pied pour les projets d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge, sans oublier le travail en cours afin d’en arriver, conjointement avec les peuples autochtones, à un mécanisme de collaboration visant à assurer la conformité des pipelines du réseau de NOVA Gas Transmission Ltd.
Grâce à de telles collaborations, la Régie et des partenaires autochtones font progresser un engagement pris par tous qui porte sur le respect, l’inclusion et la transparence dans la surveillance réglementaire du secteur énergétique. L’organisme continuera de rechercher les occasions qui lui permettront de mieux comprendre les préoccupations des peuples autochtones et de travailler en collaboration avec eux pour faire progresser la situation.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 10 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à la mobilisation
Ressources |
Prévues |
---|---|
Dépenses | 11 628 160 $ |
Équivalents temps plein |
41,4 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de la Régie se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- La Régie continue de s’appuyer sur les commentaires des parties prenantes ou des peuples autochtones pour s’assurer que ses activités de mobilisation sont inclusives et qu’elles tiennent compte des facteurs liés à l’ACS Plus. L’organisation aura recours à des approches fondées sur les distinctions et adaptera ses activités de mobilisation de manière à rendre compte de structures ou modèles de gouvernance distincts des Premières Nations, Inuits et Métis lorsqu’il s’agira de planifier de telles activités avec les communautés autochtones.
- Les mesures de mobilisation permettent à la Régie de vérifier l’efficacité de ses méthodes pour recueillir des points de vue diversifiés afin d’éclairer ses décisions et de guider son travail. L’organisme continue d’apporter des améliorations à ses mesures de rendement afin de recueillir des renseignements pertinents pour brosser un tableau plus complet de l’incidence de ses efforts de mobilisation.
- La Régie poursuit son exploration des technologies modernes afin de trouver de nouveaux modes de mobilisation et de collaboration, pour un auditoire plus diversifié et géographiquement plus dispersé. Elle envisage différentes démarches dans le but de communiquer de l’information aux personnes et aux communautés qui n’ont pas toujours accès à Internet haute vitesse.
Répertoire des programmes
La mobilisation est appuyée par les programmes suivants :
- Mobilisation des parties prenantes
- Mobilisation des Autochtones
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour la mobilisation se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Responsabilité essentielle 4 : Information sur l’énergie
Dans la présente section
Description
Recueillir, surveiller, analyser et publier des renseignements sur les marchés et la demande d’énergie, les sources d’énergie, la sécurité et la sûreté des pipelines et des lignes internationales de transport d’électricité.
Répercussions sur la qualité de vie
La responsabilité essentielle en matière d’information sur l’énergie est associée aux domaines ou indicateurs de qualité de vie suivent.
- Prospérité : Grâce à la collecte, à la surveillance, à l’analyse et à la publication d’information sur l’offre et les marchés énergétiques, le travail de la Régie en appui à la responsabilité essentielle de l’information sur l’énergie contribue à l’établissement de l’indicateur de la qualité de vie du produit intérieur brut (« PIB ») par habitant.
- Environnement : En collaborant et en consultant des partenaires canadiens et internationaux et en échangeant des informations avec eux, la Régie continue d’utiliser les données et les méthodes les plus pertinentes pour évaluer la filière énergétique du Canada. Ces activités l’aident à fournir aux Canadiens des renseignements pertinents et opportuns, notamment sur les changements climatiques et les GES, afin de favoriser la prise de décisions éclairées sur la production et la consommation d’énergie durable. Grâce à son rapport phare d’information sur l’énergie intitulé Avenir énergétique du Canada, la Régie continuera de se concentrer sur l’objectif consistant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Elle continuera également de renforcer et d’améliorer ses capacités en matière de modélisation de l’énergie afin d’explorer la dynamique complexe et nuancée des avenues possibles vers la carboneutralité du Canada d’ici 2050. Ce travail est en phase avec l’indicateur de qualité de vie relatif aux émissions de gaz à effet de serre.
- Saine gouvernance : La Régie continue de chercher des moyens de combler les lacunes dans le paysage de l’information sur l’énergie au Canada, en particulier les besoins en matière d’information sur l’énergie des auditoires autochtones. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de l’indicateur de qualité de vie de l’autodétermination des Autochtones.
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025-2026 pour l’information sur l’énergie. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Preuve que les Canadiens consultent et utilisent les produits d’information sur l’énergie de la Régie et son expertise, y compris les données concernant des collectivités en particulier, pour se renseigner, faire des recherches ou prendre des décisions. |
2021-2022 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2021–2022. 2022-2023 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2022–2023. 2023-2024 : Reportez-vous à la section sur les résultats du Rapport sur les résultats ministériels 2023–2024. |
Témoignage narratif |
Mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Nombre d’occasions dont disposent les Canadiens pour collaborer et formuler des commentaires relativement aux produits d’information sur l’énergie. |
2021-2022 : 85 2022-2023 : 166 2023-2024 : 231 |
Au moins 85 |
Mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de la Régie figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à l’information sur l’énergie en 2025-2026.
Les Canadiens consultent et utilisent l’information sur l’énergie pour acquérir des connaissances, réaliser des recherches et prendre des décisions.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Série de rapports sur l’avenir énergétique du CanadaNote de bas de page 8
L’information sur l’énergie aide les Canadiens à prendre des décisions éclairées au sujet de leur avenir énergétique. Les rapports sur l’avenir énergétique du Canada présentent les perspectives à long terme de la Régie en matière d’offre et de demande d’énergie au pays. Le prochain traitera en outre de la sécurité énergétique, des perspectives autochtones, des effets sur les ménages et les entreprises ainsi que des investissements requis, sans parler des améliorations apportées aux bases de données et modèles énergétiques. Après la publication du rapport de 2025, le deuxième à présenter des projections en vue de la carboneutralité, la Régie accordera la priorité à la mobilisation et aux échanges en découlant. L’organisation prévoit également dès lors commencer la planification et l’analyse préliminaire pour la version du rapport qui suivra. - Aperçus du marché
Les aperçus du marché sont des documents publiés à intervalles réguliers sur divers sujets liés à l’énergie qui sont pertinents pour toute la population canadienne. À la suite d’une étude menée auprès des utilisateurs et en tenant aussi compte du fait que ces aperçus existent depuis dix ans, la Régie se penchera sur diverses nouvelles possibilités comme un index des documents pour une facilité de repérage optimisée tout en continuant de publier des articles éclairants. Cette information appuie donc le dialogue public sur les questions énergétiques et facilite ainsi la prise de décisions par la population canadienne, les gouvernements, l’industrie et les autres parties prenantes. - Statistiques sur les produits énergétiques
La Régie continuera de publier des statistiques à jour tous azimuts sur les produits énergétiques tout au long de l’année, qu’on parle notamment de production mensuelle de pétrole brut ou d’équivalents et de gaz naturel commercialisable au Canada, par province et territoire, d’exportations de ce gaz, entre autres sous forme liquéfiée ou de liquides associés, de pétrole brut, de produits pétroliers raffinés ou d’électricité, même d’importations dans ce dernier cas. - Profils pipeliniersNote de bas de page 9
Les profils pipeliniers produits par la Régie rendent l’information sur l’infrastructure pipelinière qu’elle réglemente plus transparente et plus accessible. Ils permettent la visualisation des données pour que la population canadienne puisse mieux les comprendre, au même titre que l’information complexe qui y est associée, en plus de jeter un éclairage fort instructif sur la surveillance réglementaire exercée par la Régie. En 2025-2026, l’organisation continuera de peaufiner le programme d’information sur les pipelines pour favoriser la confiance, la Réconciliation et la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies, sans oublier la priorité stratégique portant sur la préparation pour l’avenir énergétique.
Les Canadiens disposent de possibilités pour collaborer et formuler des commentaires relativement aux produits d’information de la Régie de l’énergie du Canada.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
- Profils énergétiques des provinces et territoiresNote de bas de page 10
Les profils énergétiques des provinces et territoires donnent un aperçu de la production, de la consommation, du transport et du commerce de l’énergie, dans chacune des provinces et chacun des territoires du pays. Ces profils renferment de l’information sur toutes les sources d’énergie, notamment le pétrole brut et les produits raffinés, le gaz naturel, l’uranium et les énergies renouvelables. Ils illustrent la diversité des filières énergétiques du Canada et informent les lecteurs des faits importants ou nouveaux sur celles-ci. Le Régie cherchera, par le truchement de travaux de recherche et d’essais de convivialité, à en modifier la conception pour qu’elle soit axée sur l’utilisateur et à améliorer les profils en ayant recours pour l’une des premières fois au processus de réflexion conceptuelle. - Centre canadien d’information sur l’énergie
Le Centre canadien d’information sur l’énergie (« CCIE ») est un guichet unique qui, comme son nom l’indique, propose tout un éventail de renseignements sur l’énergie au Canada. En 2025-2026, la Régie continuera d’appuyer le plan de travail du CCIE, notamment en collaborant au contenu de son site Web.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 13 : Ressources prévues pour atteindre les résultats relativement à l’information sur l’énergie
Ressources |
Prévues |
---|---|
Dépenses | 7 179 750 $ |
Équivalents temps plein |
35,6 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de la Régie se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
- La Régie continuera d’améliorer l’information présente sous forme numérique afin de répondre aux besoins variés des Canadiens en la rendant accessible à tous les auditoires. Elle s’emploiera à évaluer continuellement ses programmes sous l’angle de l’ACS Plus en se fondant sur le Guide de rédaction du contenu du site Canada.ca.
Innovation
- L’électricité renouvelable au Canada – La Régie prévoit publier un panorama de l’électricité renouvelable au Canada en 2025-2026 selon le territoire de compétence. Illustrant la situation actuelle à ce chapitre au pays, dans toutes les provinces et tous les territoires, ce document traitera également de quelques faits saillants et de nouveaux aménagements prévus. La version actuelle portera aussi sur d’autres sources d’énergie renouvelable comme la bioénergie.
Répertoire des programmes
L’information sur l’énergie est appuyée par les programmes suivants :
- Information sur les filières énergétiques
- Information sur les pipelines
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour l’information sur l’énergie se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Services internes
Dans la présente section
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse s’acquitter de ses obligations et assurer la prestation de ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communication;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l’information;
- services des technologies de l’information;
- services de gestion des biens immobiliers;
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Plans visant à atteindre les cibles
Cette section présente en détail la façon dont l’organisme prévoit atteindre les résultats escomptés et les cibles visées pour ce qui est des services internes.
- Assurer une mise en œuvre efficace et le respect de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement au moyen d’outils améliorés, de formation et de soutien à l’intention des dirigeants ainsi que des propriétaires fonctionnels.
- Améliorer et peaufiner les processus de gestion financière ou de comptabilité afin d’accroître leur efficacité en vue de gains d’efficience à l’interne.
- Continuer d’améliorer et de peaufiner la planification intégrée afin de permettre une utilisation plus souple des ressources pour la réalisation du mandat de la Régie.
- Fournir en temps opportun un soutien en matière de communications internes et externes à l’appui des principales responsabilités de la Régie de même que de ses priorités stratégiques.
- Continuer d’adopter de nouveaux outils de communication numérique et d’élargir la portée de ceux déjà en place à la Régie comme des balados, vidéos ou nouvelles activités de sensibilisation dans les réseaux sociaux.
- Continuer de renforcer le modèle de travail hybride à la Régie, notamment en simplifiant les processus liés à l’accessibilité et à l’obligation d’adaptation.
- Mettre en œuvre la stratégie des personnes de la Régie et prendre des mesures pour favoriser les attributs culturels souhaités dans l’ensemble de l’organisation.
- Améliorer l’analyse des données et la production de rapports sur l’effectif, la rémunération et les résultats des sondages menés auprès des employés.
- Continuer de mieux régler les plans, politiques et outils de dotation afin d’en accroître l’efficacité pour atteindre les objectifs de composition visés en matière de diversification de l’effectif ou de composante autochtone.
- Fournir un solide cadre de gestion des talents qui prévoit la prestation de services d’orientation professionnelle à tout le personnel et l’étude des nouvelles compétences requises à la Régie en vue d’une réglementation dans un environnement carboneutre.
- Continuer de renforcer les assises de la technologie de l’information à la Régie pour assurer la continuité des activités, qu’on parle ici de l’entretien de celle déjà en place ou de nouvelles solutions à l’appui de la surveillance réglementaire exercée par l’organisme.
- Mettre en œuvre la stratégie de cybersécurité de la Régie afin de renforcer les paramètres à cet égard ainsi que la capacité de l’organisation à prévenir les cyberattaques et à y résister, ce qui se traduira par une meilleure protection des données et des biens d’information en évitant l’interruption des activités réglementaires propres à son mandat.
- Élaborer des solutions de gestion des données et de l’information pour améliorer l’accessibilité à celles-ci à l’appui d’une prise de décisions mieux éclairée.
- Soutenir le monde numérique des données à la Régie et le faire croître, grâce à la formation et à la création de canaux d’apprentissage ou de partage des connaissances.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Tableau 14 : Ressources prévues pour atteindre les résultats en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice
Ressources |
Prévues |
---|---|
Dépenses | 41 003 427 $ |
Équivalents temps plein |
206,8 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de la Régie se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Planification de l'attribution des marchés aux entreprises autochtones
La Régie est visée par la phase 3 du processus de mise en œuvre d’une exigence du gouvernement du Canada, imposée à tous les ministères et organismes, concernant l’attribution de contrats à des entreprises autochtones et la production de rapports sur celle-ci. Elle est tenue d’atteindre la cible de 5 % pour l’approvisionnement auprès des Autochtones à compter de l’exercice 2024-2025 et a dépassé cette cible au cours des deux exercices précédents. Les partenaires autochtones accordent de plus en plus la priorité aux avantages économiques et la Régie a l’intention de continuer à accroître son approvisionnement auprès d’Autochtones. Les mesures que l’organisation a prises en 2024-2025, qui comprennent celles qui suivent, continueront d’être appliquées et seront même améliorées pour assurer la poursuite de la croissance de l’approvisionnement auprès d’Autochtones.
- La Régie s’efforcera d’attribuer chaque année au moins 5 % de la valeur totale de ses contrats à des Autochtones en établissant des relations, ainsi qu’en modifiant graduellement les processus et les attentes à l’appui de l’augmentation des achats, de biens ou de services, auprès d’entreprises ou de particuliers autochtones.
- La Régie étudiera diverses possibilités pour inclure des plans de participation des Autochtones dans les stratégies d’approvisionnement lorsqu’il pourrait y avoir des possibilités d’emploi, de sous-traitance et d’autres avantages économiques pour des entreprises ou des particuliers autochtones.
- La Régie élaborera un plan d’action détaillé et un de mise en œuvre pluriannuel qui permettront ce qui suit :
- assurer des progrès soutenus et la conformité aux exigences fédérales, y compris en ce qui concerne l’obligation de 5 % et les rapports connexes;
- inclure une formation améliorée à l’intention des dirigeants et décideurs de l’organisation visant à favoriser les changements culturels ou opérationnels nécessaires à l’atteinte des objectifs visés en matière d’approvisionnement autochtone;
- donner aux dirigeants les moyens de reconnaître les possibilités d’approvisionnement autochtone dans le cadre de leurs programmes et de prendre des mesures proactives pour appuyer de telles initiatives;
- communiquer de l’information sur l’approvisionnement auprès des Autochtones, à l’interne, mais aussi éventuellement à l’externe.
Tableau 15 : Pourcentage de contrats attribués ou qu’il est prévu d’attribuer à des entreprises autochtones
Champ de déclaration de 5 % |
Résultats réels de 2023-2024 |
Résultats prévus pour 2024-2025 |
Résultats projetés pour 2025-2026 |
---|---|---|---|
Pourcentage total de marchés avec des entreprises autochtones |
13,61 % |
Au moins 5 % |
Au moins 5 % |
Dépenses et ressources humaines prévues
Cette section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines prévues de la Régie pour les trois prochains exercices et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2025-2026 avec les dépenses réelles pour l’exercice en cours et les exercices précédents.
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues du ministère de 2022-2023 à 2027- 2028.
Le graphique 1 montre les dépenses prévues par le ministère en 2025-2026 pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services.

Responsabilités essentielles et services internes |
Dépenses prévues en 2025-2026 |
---|---|
Processus décisionnel |
27 148 413 $ |
Surveillance de la sécurité et de l’environnement |
30 012 096 $ |
Mobilisation |
11 628 160 $ |
Information sur l’énergie |
7 179 750 $ |
Services internes |
41 003 427 $ |
Analyse des dépenses prévues par responsabilité essentielle
Ce graphique illustre les prevu dépenses de 2025–2026 par responsabilité essentielle et pour les services internes :
- Processus décisionnel : 27 148 413 $ (23,21 %)
- Surveillance de la sécurité et de l’environnement : 30 012 096 $ (25,66 %)
- Mobilisation : 11 628 160 $ (9,94 %)
- Information sur l’énergie : 7 179 750 $ (6,14 %)
- Services internes : 41 003 427 $ (35,05 %)
Sommaire du rendement budgétaire
Tableau 16 : Sommaire des dépenses de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes |
Dépenses réelles de 2022-2023 |
Dépenses réelles de 2023-2024 |
Dépenses prévues pour 2024-2025 |
---|---|---|---|
Processus décisionnel |
23 732 083 |
24 241 323 |
28 201 820 |
Surveillance de la sécurité et de l’environnement |
25 420 546 |
26 092 375 |
33 533 090 |
Mobilisation |
8 463 770 |
9 555 679 |
10 929 450 |
Information sur l’énergie |
7 502 034 |
7 428 212 |
8 550 153 |
Total partiel |
65 118 433 |
67 317 589 |
81 214 513 |
Services internes |
47 298 542 |
46 350 676 |
49 156 943 |
Total |
112 416 975 |
113 668 265 |
130 371 456 |
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
Écart entre les dépenses réelles de 2022-2023 et celles de 2023-2024
Les dépenses réelles de 2023-2024 sont supérieures de 1,25 million de dollars à celles de 2022-2023, principalement en raison de ce qui suit :
- une augmentation de 13,71 millions de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, dont de mobilisation des Autochtones, la modélisation de la carboneutralité et la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact;
- une augmentation de 1,58 million de dollars des subventions et contributions;
- une augmentation de 0,24 million de dollars liée aux coûts du régime d’avantages sociaux des employés pour 2023-2024;
- une diminution de 6,93 millions de dollars liée à une initiative du Budget de 2018 visant à soutenir la transition aux nouveaux processus d’étude d’impact et de réglementation;
- une diminution de 3,72 millions de dollars liée à d’autres rajustements de rémunération, dont des changements aux conditions d’emploi dans l’administration publique fédérale;
- une diminution de 3,63 millions de dollars liée au financement prévu pour améliorer la capacité de la Régie d’interpréter les données et de les mettre à la disposition des Canadiens par voie numérique.
Écart entre les dépenses réelles de 2023-2024 et les dépenses prévues de 2024-2025
Les dépenses prévues de 2024-2025 sont supérieures de 16,70 millions de dollars aux dépenses réelles de 2023-2024, principalement en raison de ce qui suit :
- une augmentation ponctuelle de 7,04 millions de dollars liée au paiement rétroactif de salaires découlant du renouvellement de la convention collective;
- une augmentation de 5,84 millions de dollars liée à des rajustements de rémunération, dont des changements aux conditions d’emploi dans l’administration publique fédérale;
- une augmentation de 3,91 millions de dollars des subventions et contributions;
- une augmentation de 1,92 million de dollars liée aux comités consultatifs et de surveillance autochtone dans le budget de 2024;
- une augmentation de 1,01 million de dollars liée aux coûts du régime d’avantages sociaux des employés;
- une diminution de 3,02 millions de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation et ainsi que pour la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Tableau 17 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes |
Dépenses prévues pour 2025-2026 |
Dépenses prévues pour 2026-2027 |
Dépenses prévues pour 2027-2028 |
---|---|---|---|
Processus décisionnel |
27 148 413 |
26 728 696 |
26 410 933 |
Surveillance de la sécurité et de l’environnement |
30 012 096 |
30 321 478 |
29 817 680 |
Mobilisation |
11 628 160 |
9 566 026 |
9 318 152 |
Information sur l’énergie |
7 179 750 |
7 307 876 |
7 184 074 |
Total partiel |
75 968 419 |
73 924 076 |
72 730 839 |
Services internes |
41 003 427 |
39 964 465 |
39 348 309 |
Total |
116 971 846 |
113 888 541 |
112 079 148 |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
Écart entre les dépenses prévues de 2025-2026 et celles de 2026-2027
Les dépenses prévues de 2026-2027 sont inférieures de 3,08 millions de dollars à celles de 2025-2026, principalement en raison de ce qui suit :
- une augmentation de 0,28 million de dollars liée à d’autres rajustements de rémunération, dont des changements aux conditions d’emploi dans l’administration publique fédérale;
- une diminution de 1,87 million de dollars liée aux comités consultatifs et de surveillance autochtone dans le budget de 2024;
- une diminution de 1,18 million de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, dont de mobilisation des Autochtones, la modélisation de la carboneutralité et la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact;
- une baisse de 0,23 million de dollars liée aux coûts du régime d’avantages sociaux des employés;
- une diminution de 0,08 million de dollars des subventions et contributions.
Écart entre les dépenses prévues de 2026-2027 et celles de 2027-2028
Les dépenses prévues de 2027-2028 sont inférieures de 1,81 million de dollars à celles de 2026-2027, principalement en raison de ce qui suit :
- une réduction de 1,41 million de dollars liée aux rajustements de rémunération visant à prendre en compte les changements apportés aux conditions de service ou d’emploi dans l’administration publique fédérale;
- une baisse de 0,24 million de dollars liée aux coûts du régime d’avantages sociaux des employés;
- une diminution de 0,16 million de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, dont de mobilisation des Autochtones, la modélisation de la carboneutralité et la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact.
La Régie est financée au moyen de crédits parlementaires. Le gouvernement du Canada recouvre la majeure partie de ces crédits auprès de l’industrie réglementée par la Régie. Toutes les sommes recouvrées sont versées au compte du receveur général du Canada et créditées au Trésor.
Les sociétés pipelinières et de transport d’électricité autorisées sous le régime de la LRCE sont assujetties au recouvrement des coûts. Les nouvelles installations ne sont pas assujetties au recouvrement des coûts tant qu’elles ne sont pas mises en service. Toutefois, si la société n’a pas d’autres installations déjà réglementées par la Régie, une redevance unique est imposée une fois la construction autorisée.
Les coûts à recouvrer sont calculés chaque année civile.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consultez les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Le graphique 2 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2022- 2023 à 2027-2028.

Description textuelle du graphique
Exercice |
Total |
Crédits votés |
Postes législatifs |
---|---|---|---|
2022-23 |
112 416 975 $ |
100 803 350 $ |
11 613 625 $ |
2023-24 |
113 668 265 $ |
101 808 167 $ |
11 860 098 $ |
2024-25 |
130 371 456 $ |
117 507 526 $ |
12 863 930 $ |
2025-26 |
116 971 846 $ |
104 393 226 $ |
12 578 620 $ |
2026-27 |
113 888 541 $ |
101 535 589 $ |
12 352 952 $ |
2027-28 |
112 079 148 $ |
99 966 265 $ |
12 112 883 $ |
Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices
Ce graphique à barres présente les tendances des dépenses à la Régie sur une période de six ans. Il inclut les dépenses réelles pour les exercices 2022–2023 et 2023–2024, plus celles projetées pour 2024–2025 et prévues pour les exercices 2025–2026 à 2027–2028. Il s’agit des crédits votés et des sommes statutaires. Une explication des écarts est présentée sous le tableau 16 – Sommaire des dépenses réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes, ainsi que sous le tableau 17 – Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes.
Pour en savoir plus sur les crédits ministériels de la Régie, consultez le Budget principal des dépenses de 2025-2026.
État condensé prospectif des opérations
L’état condensé prospectif des opérations donne un aperçu des opérations de la Régie de 2024-2025 à 2025-2026.
Tableau 18 : État condensé prospectif des opérations pour l’exercice terminé le 31 mars 2026 (en dollars)
Renseignements financiers |
Résultats prévus pour 2024-2025 |
Résultats projetés pour 2025-2026 |
Différence (projetés moins prévus) |
---|---|---|---|
Total des charges |
146 862 545 |
133 462 935 |
(13 399 610) |
Total des revenus |
– |
– |
– |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts |
146 862 545 |
133 462 935 |
(13 399 610) |
Analyse des résultats prévus et projetés
Écart entre les résultats prévus de 2024-2025 et ceux de 2025-2026
Les résultats prévus en 2025-2026 sont inférieurs de 13,40 millions de dollars à ceux de 2024-2025, principalement en raison de ce qui suit :
- une augmentation de 1,16 million de dollars liée à d’autres rajustements de rémunération, dont des changements aux conditions d’emploi dans l’administration publique fédérale;
- une diminution de 7,04 millions de dollars liée à un paiement rétroactif découlant du renouvellement de la convention collective en 2024-2025;
- une diminution de 6,88 millions de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, la modélisation de la carboneutralité et l’innovation en matière de données et d’information;
- une diminution de 0,30 million de dollars des subventions et contributions;
- une diminution de 0,29 million de dollars liée aux coûts du régime d’avantages sociaux des employés;
- une augmentation de 0,05 million de dollars liée aux comités consultatifs et de surveillance autochtone dans le budget de 2024.
Un état des résultats prospectif et des notes connexes pour 2025-2026 plus détaillés, y compris un rapprochement du coût net des opérations avec les autorisations demandées, sont accessibles sur le site Web de la Régie.
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2022-2023 à 2027-2028.
Tableau 19 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes |
Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2022–2023 |
Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2023–2024 |
Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2024–2025 |
---|---|---|---|
Processus décisionnel |
121,4 |
120,1 |
118,2 |
Surveillance de la sécurité et de l’environnement |
137,7 |
138,6 |
141,7 |
Information sur l’énergie |
41,6 |
40,6 |
43,2 |
Mobilisation |
44,9 |
46,2 |
46,2 |
Total partiel |
345,5 |
345,5 |
349,3 |
Services internes |
225,7 |
225,4 |
228,9 |
Total |
571,2 |
570,9 |
578,2 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
Écart entre les équivalents temps plein réels de 2022-2023 et ceux de 2023-2024
Il y a eu une réduction négligeable de 0,3 équivalent temps plein de 2022-2023 à 2023-2024.
Écart entre les équivalents temps plein réels de 2023-2024 et les équivalents temps plein prévus de 2024-2025
L’augmentation de 7,3 équivalents temps plein est principalement attribuable à ce qui suit :
- une augmentation de 11,9 équivalents temps plein liée au financement prévu dans le budget de 2024 des comités consultatifs et de surveillances autochtones;
- une diminution nette de 4,6 équivalents temps plein liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact et aux exigences opérationnelles.
Tableau 20 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services interne
Responsabilités essentielles et services internes |
Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2025–2026 |
Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2026–2027 |
Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2027–2028 |
---|---|---|---|
Processus décisionnel |
117,3 |
119,3 |
117,1 |
Surveillance de la sécurité et de l’environnement |
145,1 |
141,3 |
140,0 |
Information sur l’énergie |
35,6 |
36,4 |
36,5 |
Mobilisation |
41,4 |
33,5 |
32,7 |
Total partiel |
339,4 |
330,5 |
326,3 |
Services internes |
206,8 |
205,6 |
205,4 |
Total |
546,2 |
536,1 |
531,7 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Écart entre les équivalents temps plein prévus de 2025-2026 et ceux de 2026-2027
La diminuion de 10,1 équivalents temps plein de 2025-2026 à 2026-2027 est principalement attribuable à ce qui suit :
- une augmentation de 6,1 équivalents temps plein liée aux changements apportés à l’échelle de l’organisation pour répondre aux exigences opérationnelles;
- une diminution de 11,3 équivalents temps plein liée aux comités consultatifs et de surveillance autochtone dans le budget de 2024;
- une diminution de 4,9 équivalents temps plein liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation et ainsi que pour la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact.
Écart entre les équivalents temps plein prévus de 2026-2027 et ceux de 2027-2028
L’augmentation de 4,4 équivalents temps plein de 2026-2027 à 2027-2028 est principalement attribuable à ce qui suit :
- une réduction de 4,0 équivalents temps plein liée aux changements à l’échelle de l’organisation pour répondre aux exigences opérationnelles;
- une diminution de 0,4 équivalent temps plein liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation et ainsi que pour la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact.
Renseignements ministériels
Profil organisationnel
Ministre de tutelle : L’honorable Tim Hodgson, C.P., député
Administratrice générale : Tracy Sletto
Portefeuille ministériel : Énergie et Ressources naturelles
Instruments habilitants : Loi sur la Régie canadienne de l’énergie
Année d’incorporation ou de création : 2019
Autres : La Loi sur la Régie canadienne de l’énergie est entrée en vigueur le 28 août 2019.
Coordonnées de l'organisation
Bureau principal – Calgary
Adresse postale :
210-517 10 Av SOCalgary AB T2R 0A8
Téléphone :
Bureau : 403-292-4800
Téléphone (sans frais) : 1-800-899-1265
Télécopieur : 403-292-5503
Télécopieur (sans frais) : 1-877-288-8803
Courriel : info@rec-cer.gc.ca
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web de la Régie :
Des renseignements sur la stratégie ministérielle de développement durable de la Régie sont disponibles sur le site Web de la Régie.
Dépenses fiscales fédérales
Le plan ministériel de la Régie ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
Ce rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste des termes
analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])
Est un outil analytique servant à l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs. Il s’agit d’un processus permettant de comprendre qui est impacté par l’enjeu ou l’occasion abordée par l’initiative; de déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée aux différents besoins des personnes les plus impactées; de même que d’anticiper et de lever les obstacles empêchant d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre), pour prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.
L'utilisation de l'ACS Plus implique d’adopter dans notre travail une approche qui tienne compte du genre et de la diversité. Prendre en compte tous les facteurs identitaires intersectionnels dans le cadre de l'ACS Plus, pas seulement le sexe et le genre, est un engagement du gouvernement du Canada.
cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
cible (target)
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
crédit (appropriation)
Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des ministères ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
dépenses législatives (statutory expenditures)
Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
dépenses non budgétaires (non budgetary expenditures)
Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l’actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d’autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l’égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l’ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d’autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d’autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.
dépenses prévues (planned spending)
En ce qui a trait au Plan ministériel et au Rapport sur les résultats ministériels, montants présentés dans le Budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
dépenses votées (voted expenditures)
Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
entreprise autochtone (Indigenous business)
Organisation qui, aux fins de l’annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement chaque année au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Inscription au Répertoire des entreprises autochtones.
équivalent temps plein (full time equivalent)
Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
indicateur de rendement (performance indicator)
Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
initiative horizontale (horizontal initiative)
Initiative dans le cadre de laquelle deux ministères fédéraux ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
plan (plan)
Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
Plan ministériel (Departmental Plan)
Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
priorités gouvernementales (government priorities)
Aux fins du Plan ministériel 2025-2026, les priorités gouvernementales sont les thèmes généraux décrivant le programme du gouvernement dans le dernier discours du Trône.
programme (program)
Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
Rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
rendement (performance)
Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.
répertoire des programmes (program inventory)
Compilation de l’ensemble des programmes du ministère qui décrit la manière dont les ressources sont organisées pour s’acquitter des responsabilités essentielles du ministère et atteindre ses résultats prévus.
responsabilité essentielle (core responsibility)
Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
résultat (result)
Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.
résultat ministériel (departmental result)
Effet ou résultat que vise un ministère. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
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