Fiche de renseignements : Résultats du scénario des mesures actuelles

Le scénario des mesures actuelles ne vise pas la carboneutralité. Il mise sur un minimum d’efforts pour réduire les émissions de GES au-delà des mesures actuelles et le rythme le plus lent de tous les scénarios en ce qui concerne les avancées technologiques. Ce scénario laisse entrevoir à quoi ressemblerait l’avenir du Canada si aucune nouvelle mesure n’est prise pour contrer les changements climatiques, outre les mesures déjà en place. Les résultats de la modélisation n’ont pas comme cible l’atteinte de l’objectif de carboneutralité du Canada en 2050.

une rivière qui coule à travers les montagnes

Carboneutralité d’ici 2050

En 2050, l’électricité comptera pour 25 % de la consommation totale d’énergie pour utilisation finale, comparativement à 17 % en 2021. Quant à la consommation de combustibles fossiles, elle diminuera de 3 % de 2021 à 2050.

  • Dans ce scénario des mesures actuelles, on projette que les émissions de GES s’élèveront à 566 mégatonnes (« Mt ») en 2050, soit 13 % de moins qu’en 2021.
  • Dans le scénario des mesures actuelles, la demande d’électricité progresse plus lentement que dans ceux de carboneutralité, mais elle augmente de 62 % durant la période de projection.
  • Pour ce qui est de la production d’électricité à partir du gaz naturel sans mesures d’atténuation, elle croît progressivement de 38 % de 2021 à 2050 et représente 11 % de la production totale au terme de la période à l’étude.
  • La production nucléaire en 2050 demeure près des niveaux actuels pendant la majeure partie de la période de projection, et la percée des petits réacteurs modulaires est très limitée.
  • La croissance de la production éolienne n’est pas aussi rapide que dans les scénarios de carboneutralité, mais elle augmente tout de même de façon marquée par rapport aux niveaux actuels et sept fois plus d’ici 2050.
  • Les ventes de véhicules électriques compteront pour 50 % de toutes les ventes de véhicules en 2035 et 75 % en 2050.
  • La production de pétrole s’élèvera à 6,1 millions de barils par jour (« Mb/j ») d’ici 2050, une hausse de 20 % par rapport à 2022. Celle de gaz naturel se chiffrera à 21,5 milliards de pieds cubes par jour (« Gpi³/j »), une augmentation de 24 % pendant la période de projection.
  • Les exportations de GNL, elles, s’établissent à 4,6 Gpi³/j en 2034 et demeurent à ce niveau jusqu’en 2050. Bien que la rentabilité du GNL au Canada ait été examinée, il s’agit d’hypothèses et non de résultats de la modélisation.
  • La production provenant des sables bitumineux passe de 3,29 Mb/j en 2022 à 3,73 Mb/j en 2030, seuil auquel elle se maintient de façon générale, pour enfin s’établir à 3,59 Mb/j vers 2050. 
  • Les émissions du secteur pétrolier et gazier diminuent de façon modérée pendant la période de projection pour s’établir à 149 Mt en 2050, une baisse de 21 % par rapport à 2021.

Points importants à connaître

  • Les résultats d’Avenir énergétique 2023 ne constituent ni des prévisions ni des recommandations en matière de politique. Ils sont plutôt le fruit de scénarios fondés sur une prémisse et un ensemble d’hypothèses données.
  • La Régie produit, en temps opportun, une analyse neutre et factuelle pour alimenter le dialogue sur l’énergie au Canada.
  • Les perspectives présentées dans le rapport sur l’offre et la demande énergétiques au pays englobent tous les produits, de toutes les provinces et tous les territoires, et débouchent sur des projections jusqu’en 2050 réalisées au moyen de modèles qui sont aussi économiques.
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